Dans le cadre de la sortie de leur deuxième album, nous sommes allés rencontrer The Hall Effect afin de mieux connaître les quatre membres de ce groupe Colombien. Leur style se veut calme, mais nous avons senti lors de notre entrevue que la passion de leur culture et du rock brûlent en eux et qu?ils comptent enflammer le monde entier.
Pourquoi avoir choisi « The Hall Effect » comme nom de groupe ? Y a-t-il une histoire derrière ?
Luis Fernando Charry : L'effet Hall est un courant électrique traversant un matériau baignant dans un champ magnétique ' en gros c'est énorme ! On ne connaît pas très bien la totalité de cette théorie physique mais on l'a associé au rapport qu'il existe entre chaque instrument et les amplis. Les initiales de notre groupe sont T.H.E et cela nous donne à croire que nous sommes LE groupe.
Quelles sont vos inspirations ?
Andres Rodríguez : On va parler de nos expériences personnelles. Quand on joue en France par exemple, certains vont nous dire que nos paroles ou notre musique sont différents et qu'ils font penser clairement à la Colombie. Mais on pourra aussi parler ce que nous aimons ou détestons. Luis Fernando Charry : Il est difficile de faire du Rock en Colombie, donc vivre là bas et connaître ces interdictions nous rend plus fort et meilleur, surtout quand nous sommes dans des pays plus libre comme chez vous en Europe. On tient à vous raconter ce qu'il se passe chez nous, et c'est bien plus facile en musique.
Comment écrivez-vous vos compositions ? Tous ensemble ou chacun travaille individuellement ?
Luis Fernando Charry : On commence toujours par une idée, on arrive avec un riff ou avec un rythme, on met tout sur la table, on l'étudie et si cela nous plait alors on la travaille au maximum. Si la mélodie est parfaitement développée, Oscar viendra placer les paroles. Douglas Bravo : C'est un mix, on doit se prouver à chaque fois que ensemble, nos compositions sont le reflet de nos talents.
Comment définiriez-vous votre nouvel album « The Hall Effect » ? Une évolution ? Une révolution ?
Luis Fernando Charry : Il s'agit d'une évolution. Notre premier album « Aim at me » a été enregistré en Colombie et on a mis nos idées en vrac à l'époque. C'est pour cela qu'il sonne comme beaucoup d'autres albums de rock, on retrouve les inspirations de U2 ou Muse. On a enfin trouvé notre propre son sur « The Hall Effect », on sait maintenant comment on va évoluer pour notre carrière. C'est pour cette raison que l'album porte le nom du groupe.
Pouvez-vous nous parler plus des paroles de la chanson « Dizzy » ?
Luis Fernando Charry : J'ai écris les paroles de cette chanson. C'est l'histoire d'un homme qui se retrouve dans un hôpital psychiatrique. Il regarde sa vie dans son esprit, qui est en réalité sa vraie prison.
Oscar Correa : Il oublie de dire que c'est autobiographique.
Vous avez tournée avec Aerosmith ou encore Muse. Avec qui avez-vous préférez faire la première partie ?
Oscar Correa : Je n'ai pas de préférence, chaque groupe a un show différent. On a ouvert pour Muse, et à ce concert, on tenait à prouver que les Colombiens pouvaient aussi envoyer du lourd sur scène. La première fois qu'on a joué à Paris c'était avec Wolfmother et j'en garde un souvenir mémorable car on adore votre pays, l'ambiance est toujours électrique, puissante et les fans savent nous accueillir. Ouvrir pour Fiction Plane a été la plus grande expérience pour nous car on a commencé à tourner à travers le monde et ce fut à la fois fatiguant et excitant.
Si vous aviez un super pouvoir, lequel auriez-vous ?
Luis Fernando Charry : Pouvoir mourir et revenir afin de savoir ce qu'il y a après la mort. Oscar Correa : Contrôler le temps au cas où je raterai mon interprétation et en un éclair, tout le monde a oublié. Andres Rodríguez : J'ai toujours voulu voler. Douglas Bravo : Moi aussi.
Un message pour les lecteurs de VerdamMnis ?
Oscar Correa : Nous voulons montrer un côté positif de la Colombie grâce à nos chansons, alors écoutez-nous !