Comment ça, vous ne connaissez pas Eihwar ? A vrai dire, vous n'êtes, pour le moment, pas seul. Mais il ne faudra pas traîner : émergé du néant (ou du Ginnungagap si vous préférez) il y a environ un mois, ce mystérieux groupe mélangeant sonorités nordic folk / pagan et électroniques a commencé à affoler les compteurs de vues sur YouTube (leur chaine) malgré une communication pour le moins minimaliste.
En creusant et en allant fureter, on sait qu'ils sont originaires d'Occitanie... et c'est à peu près tout. Côté musique, l'électronique vient ajouter un supplément de tension et d'impact aux traditionnelles sonorités ambiantes en vogue dans le genre, justifiant leur présentation avec les mots "Viking War Trance". De grosses percussions tribales et martiales, quelques sons traditionnels nordiques (on y utilise la l'incontournable tagelharpa) une association chant féminin / masculin dans des langues inconnues (on nous oriente du côté de l’elfique et du troll, mais n'ayant étudié ni l'une ni l'autre il faudra faire confiance aux artistes, la faute au choix limité de langues proposées au collège à notre époque) et ce goût pour le mystère et le chamanique... Eihwar coche les bonnes cases pour accompagner vos transes rituelles au coin du feu.
S'il faut pour le moment se contenter de la poignée de titres apparus en ligne, Eihwar s'apprête à donner ses premiers concerts tout bientôt dans le cadre de la Nuit des Sorcières, événement porté par le duo neofolk Saturne & Valfeu. La première date aura lieu le 18 mai au Ferrailleur à Nantes : soyez y nombreux. Par la suite, on les retrouvera à Balma le 1er juillet (événement), à Lyon le 8 (événement), à Genève le 10 (événement), à Jaujac le 23 (événement), à Marseille le 25 août (événement) et à Fréjus le 26 (événement).