On savait Perturbator un tantinet obsédé par les années 80, que ce soit avec les néons clinquants de ses premiers albums ou les influences cold wave gothiques de ses travaux plus récents, qu'il modernise pour proposer un univers cyberpunk à la nostalgie fantasmée. Dangerous de Depeche Mode date de la toute fin de cette décennie : James Kent ne se fourvoie donc pas en s'attaquant à ce sacré morceau en compagnie de Kabbel.
Cette reprise fait partie de la bande-son d'une suite en comics d'American Psycho, le roman de Bret Easton Ellis étant une féroce critique du capitalisme de la fin des années 80. Le tout est édité par la branche comics du label Sumerian Records. On ne dira pas à Perturbator que dans le film, Patrick Bateman est plus intéressé par Huey Lewis and the News, et que c'est un coup à finir découpé à la hache.