L'an dernier, on découvrait l'univers de SKYND, aussi musical que visuel, avec un premier EP (chronique). Les trois morceaux qui composaient Chapter One exploraient les aspects les plus sombres de l'âme humaine, entre légendes urbaines et tueurs en série, et avaient eu droit chacun à un clip.
Chapter Two continue sur le même principe avec un premier morceau, Jim Jones, nommé d'après le sinistre gourou du Temple du Peuple dont l'histoire s'est achevée par la mort de ses 900 adeptes, par empoisonnement au cyanure mais aussi parfois par balles ou flèches, ce qui ne invalide la thèse d'un suicide collectif massif bien que cela soit souvent ce que l'on retient de cette sinistre histoire.
Le morceau joue sur les deux voix de Skynd et Father pour créer quelque chose d'effrayant, que le clip, angoissant et macabre, prolonge avec ses couleurs fortes, ses silhouettes drapées et sa scène où des silhouettes boivent leur coupe fatale. On doit reconnaître à SKYND un talent certain pour rendre leur musique pop (bien que nourries d'éléments industriels) particulièrement dérangeante et tordue.
