A l'instar du Festival du Film de Rotterdam, les Pays-Bas sont une véritable poule aux œufs d'ors pour l'univers du Hardcore. Outre le fait d'être le plus allégorique, le label Enzyme X n'en reste pas moins le plus célèbre d'entre eux avec des noms comme Nosferatu, Endymion, Alpha Twins et bien évidemment Hamunaptra. Rise, son premier (et seul) album a fait l'effet d'une bombe sur la scène Darkcore au point d'être deux ans plus tard encore en rupture de stocks sur de nombreux sites notoires. L'opus démarre d'une façon nette et précise avec 'Limityz' ; frénésie, constance et distorsion sont les maîtres mots de ce que livre l'œuvre. Hamunaptra ne déroge pas à la règle en imposant, peut-être même un peu trop, un rythme de croisière difficile à maintenir avec une recette toujours aussi efficace bien qu'uniforme. A vue de l'ensemble, un titre tire son épingle du jeu et c'est sans compter sur l'aide de Mindustries (Duo renommé) que 'Destroyer of Worlds' fait office d'armistice dans cet amas d'énergie faussement remarquable. Trois autres Duos sont à signaler avec la venue d'Ophidian sur 'Spiritual Genocide', de Ruffneck avec 'Stalked By Death' et pour finir celle du non moins célèbre Nosferatu avec l'ingénieux 'Road To Salvation' . Pour le protégé du Label au grand X, penser que ce 1er opus soit une réussite relève certainement de l'euphémisme, on pourrait reprocher à 'Rise' une rengaine non négligeable à éviter sur un prochain album.