Claus Larsen nous propose 6 mois après son 'Retention N]1' un nouvel album intitulé 'Civil Disobedience'. Double album de son état (triple en édition limitée), c'est à du Leaether Strip au meilleur de sa forme auquel nous avons droit. Un ensemble de titres variés d'Electro/Dark alternant brûlots survoltés qui martèlent durs ('Civil Disobedience', 'Going Nowhere'), mid tempo appuyés (le fantastique 'Stains') et titres plus calmes et ambiancés ('One Day'). Toujours soutenus par une voix tantôt hurlée et saturée juste ce qu'il faut ou bien plus mélodique, l'electro du danois fait mouche sans jamais lasser avec ses mélodies bien senties, ses basses vrombissantes et se voit même adjointe d?une voix féminine sur quelques morceaux ('A Whore For Jesus') à l'instar de 'Shame of a Nation' sur le EP 'Suicide Bomber'. Au rayon nouveautés, on notera pour la première fois dans la musique de Leaether Strip l'apparition de guitares sur certains titres ('Could Ya Did Ya') ce qui renforce l'aspect frontal des chansons. Larsen se fend même d'une reprise du mythique 'Machineries of Joy' de Die Krupps. Un CD bonus, 'One Nine Eight Two', dont le titre '1982' fait référence à l'année où Claus acheta son premier synthé est disponible en édition limitée. Il est composé de chansons directement inspirées de cette époque et réalisées avec ce fameux 'Moog Prodigy' et sa vieille boite à rythmes. Un retour nostalgique dans la prime jeunesse du Danois qui livre là une facette plus intime de lui-même influencé par Fad Gadget, Soft Cell mais toujours proche du son Leaether Strip. Contenu du CD2 : 01. A Whore For Jesus, 02. I Wear Black On The Inside, 03. Machineries Of Joy, 04. Snakebite, 05. Soul Collector, 06. Could Ya Did Ya, 07. In The Arms Of A Demon, 08. One More Reason, 09. The Cradle Of Death, 10. Stains, 11. The Evil In Putin's Eyes