Après plusieurs années de silence voici le retour inespéré de LUCKY STRIKER 201, projet musical né de son chanteur Caedes Akriohan, avec un album éponyme Lucky Striker 201. Ce titre choisi un peu comme s'il cherchait à définir ce qu'était les LUCKY STRIKER 201, vous entraîne dans des univers très variés, fortement imprégné de metal industriel. Son leader Caedes s'est entouré depuis de deux musiciens à commencer par Sylvicious déjà connu pour ses interventions au sein de PUNISH YOURSELF et son groupe TAMTRUM, et un bassiste dénommé WBR. L'album démarre avec Things Are So Good dont le clip évoque la discrétion et le grisement du groupe face à la vie. Cette chanson croise des rythmes indus déferlants d'énergie et un chant plaintif soulevant une certaine ironie dans la vision de ce que sont les "bonnes choses". L'album enchaîne sur Burn, Burn, Burn, cette fois dans une version plus ardue par rapport à la démo et vous jaillit à la gueule avec entrain. L'album respectera ensuite une certaine cohérence par rapport aux codes établis dans les deux premiers morceaux, de manière toujours aussi intéressante avec des samples bien dosés pour une ambiance envoutante, parfois même inspirée par le cinéma japonais. Des morceaux comme Insane viennent aussi aérer l'opacité de cette galette. A l'heure de la fin deux titres phénoménaux viennent confirmer la force de cet album avec The Werewolf Metaphor qui se voudra aussi puissante et déchirante que la transformation d'un loup-garou, puis Tokyo Vitriol qui survient pour un petit voyage final dans une atmosphère tout à fait enchanteresse ... Un album à découvrir d'urgence, d'autant plus que le groupe à splité depuis et l'album est en téléchargement gratuit !
Chronique | Lucky Striker 201 - Lucky Striker 201
Erīck Wīhr
31 décembre 2005